mardi 29 mai 2007

Encore et encore une nouvelle

La lumière

Antoine venait de fêter son soixantième anniversaire, après avoir bu plusieurs verres de rhum pur, il sortit de chez lui, pour, comme il disait, « se rafraîchir les idées ».
Il marchait lentement, fatigué de ces nombreuses années passées à travailler à l’usine .
Après quelques mètres, Antoine fut aveuglé par une lumière blafarde, au loin, qui s’approchait à une vitesse phénoménale , une musique , un bruit strident, puis plus rien .
En un clignement de paupière, un silence funèbre s’installa dans les rues sinueuses de son quartier, au loin toujours la lumière.
Il se sentait à présent en pleine forme, il souhaitait rentrer mais cette lumière l’intriguait et une force immensurable le poussait à s’en approcher.
La lueur paraissait proche mais cela faisait des heures qu’il marchait. Qu’allait-il dire à sa femme ? Elle devait s’inquiéter !
Mais si proche du but il était or de question qu’il rebrousse chemin .
Quelque minutes plus tard il atteignit la source de cette lumière.
Une femme d’une beauté sans précédent se trouvait là, debout, au milieu d’une route sans issue.
Ses longs cheveux noires contrastaient avec sa robe de soie blanche, son teint pâle faisait ressortir ses yeux bleus, son parfum envahissait l’atmosphère. C’est alors qu’il la reconnut, c’était sa mère, elle qui fut emportée trente années auparavant par le cancer qui lui rongeait les entrailles, elle était partie si vite.
Elle lui tendit la main, il la lui prit et c’est alors que son esprit quitta à jamais le monde des vivants.

Nouvelle

voici une autre nouvelle, c'est la deuxième nouvelle que j'ai crit çà va pour un début c potable?non?

Une dernière goutte

Dans les profondeurs de l’Afrique subsaharienne vivait une tribu .
Cela faisait deux jours que la pluie n’était pas tombée et que les nappes souterraines s’étaient taries .
Le chef du village, vieillard marqué par de nombreuses années de famine, les invita à se rassembler.
Une fois tous réunis, le chef réclama le silence, placé au milieu de la foule il leva les bras et invoqua leur dieu en proférant des paroles indéchiffrables.
La terre trembla, les cieux se couvrirent d’une épaisse couche de nuages, un grondement puissant se fit entendre et c’est alors que la couverture nuageuse informe se regroupa pour dessiner les contours du visage de Zunga, leur dieu.
Les femmes s’évanouissaient, les hommes se prosternaient et le chef se tut .Le silence fut brisée par la voix puissante de l’apparition :  « Je vous fait don d’une seule goutte d’eau, qui permettra à quiconque la boit de ne jamais manquer de cette précieuse ressource ».
Le visage ouvrit une dernière fois la bouche d’où tomba une minuscule goutte d’eau . Le visage s’effaça, les nuages disparurent et le village redevint calme .
C’est alors que le silence qui durait jusqu’ici, se brisa .
Les femmes assoiffées se jetaient sur leur maris pour les étrangler, les enfants plantaient leurs dents acérées dans la chair maternelle, les hommes s’empalaient à l’aide de leur lances aiguisées .Le sang, humeur chaude qui arpentait les morceaux démembrés des hommes dont il fut l’hôte quelques heures auparavant se précipita vers la goutte, mais la terre assoiffée absorba le sang d’une traite .
Cette scène dura un jour et une nuit, il ne resta qu’un homme .Assoiffé, le noir se précipita vers la goutte d’eau, il enjamba bon nombre de corps, tombât à plusieurs reprises, se transperça le pied avec la pointe d’une lance. Il sentait qu’il n’aurait pas la force de l’atteindre, qu’il mourait avant. Il rampa et atteignit finalement la goutte .
Il tendit les lèvres, ouvrit la bouche, approcha sa tête , mais la goutte s’évapora .

ma toute première nouvelle

Elle, moi, et le soleil

Il venait de s'éveiller, elle dormait, comme à son habitude, la tête nichée entre le bras et le torse de son mari.
Henri se retira doucement du lit nuptial et sortit sur le balcon, l'air frais du beau matin d'été le raviva .Au loin la plage s'étendait à perte de vue, la marée était basse .
Dans quelques temps elle se réveillera et viendra engloutir le sable chaud sous un épais manteau d'algues.
Le soleil se levait lentement engourdi par la fraîcheur matinale .
Henri aurait souhaité que ce moment ne s'arrête jamais, malheureusement la mer avait recouvert le sable chaud; le soleil s’était enfin éveillé, la plage s’était recouverte d’une épaisse couche de pétrole, la mer s’était tarie et Henri avait vieillit, sa femme l’avait quitté, son fils était parti faire ses études, il était à présent seul.
Cependant il ne changea point ses habitudes , chaque matin il observait le lever du soleil, puis un jour une dernière fois.
Il se réveilla en sursaut, il était frigorifié, sa femme à ses cotés l’obligea à rentrer .Ils retournèrent tout deux se coucher.

La femme a-t-elle une âmes?

Saviez-vous qu'il y eu quelques polémiques sur ce sujet, par exemple voltaire a attaqué l'église en disant qu'au moyen âge la femme n'était pas reconnue comme ayant une âme .Tout cela est faux au contraire la femme a toujours était considérée comme étant un être avec une âmes, sinon pour quelle raison les petites filles auraient été elles baptisées au Moyen âge?
L'origine de cette rumeur : lors du concile de Macon, l'un des évéque avait une question d'ordre linguistique, il s'agit en effet d'un problème de vocabulaire, l'évéque en question s'est demandé si on pouvait attribuer le mot homme à la femme.Vous vous endormirez donc plus intelligent.

lundi 28 mai 2007

Une nouvelle plus longue?

J'ai une idée qui est sur le point de germer et qui donnera peut être une histoire potable, mais je ne vous en parlerais pas trop vous le saurait dans quelque jours.

voici une autre nouvelle

cette nouvelle est plus vieille mais elle reste néanmoins ma préférée, faites moi part de votre avis:


Paradis OU Enfer
Stanislas se sentait faible, cette journée était terne et sans intérêt, il préféra partir se promener pour se changer les idées.
Il marcha des heures jusqu’à atteindre la sortie de New York, là se trouvait un petit parc .Une grille massive délimitait le jardin.
Stanislas ouvrit la grille, et une fois qu'il fut entré, comme par magie la clôture disparut. À présent à la place des grands buildings et des diverses demeures qui constituaient la ville se trouvait un immense parc végétal. On pouvait y trouver toutes sortes de plantes, de la pâquerette à l'orchidée , du peuplier au baobab.
Il marcha à travers des forêts de séquoias, des champs de tournesols, des prairies de jonquilles, mais il n'y avait pas âme qui vive .
A cette pensée, un souffle puissant le fit reculer .D’où cela pouvait-il venir ?
Et c’est alors qu’il compris, au sol, les jonquilles tentaient par tous les moyens de se faire entendre de l‘intrus. Caché au cœur de chaque corolle se trouvait un visage.
Il en approcha son oreille et écouta leurs murmures : « nous sommes des êtres vivants il ne vous est pas permis de nous traiter ainsi, arrêtez de nous écraser... ».
Stanislas rit et arracha une fleur, comme il l’avait souvent fait dans sa tendre enfance. La fleur se flétrit et disparut en une fine poussière. Amusé il continua son chemin .
Soudain il n’en crut pas ses yeux : devant lui se trouvait un champ entier de champignons . Il adorait les piétiner et c’est exactement ce qu’il fit, à chaque pas il entendait des cris le suppliant d’arrêter mais il n’en fut rien son esprit sadique avait prit le dessus.
Il continua son chemin jusqu’à atteindre, à son avis le plus grand arbre de la cité. Hm, les arbres, son passe temps préféré, leur mettre le feu, voir leurs feuilles se flétrir et disparaîtrent en fumée, entendre le bois frais lutter en crépitant joyeusement .
Stanislas prit une boîte d’allumettes qu‘il avait placée soigneusement dans la poche de son pardessus, il en prit une et l‘alluma mais avant même qu‘il ait eu le temps de réduire en un tas de cendres l‘arbre centenaire il fut interpellé par une voix de femme, l’allumette s’éteignit.
Étonné, il se retourna. Derrière lui se tenait une femme, elle portait un long manteau constitué d’une multitude de fleurs . Elle demanda la raison de sa présence en ce lieu .
« oh je viens seulement me balader, dit-il
- Drôle de façon de se promener, je sais ce que vous manigancez et vous allez regretter ce que vous avez fait endurer au pauvres plantes toutes ces années, comme ils le regrettent tous . »
Elle pointa le doigt vers lui et en un clignement de paupière il était devenu un vulgaire champignon .
Elle s’approcha, leva le pied et...

la fille arbre

celui rejoint la fille enracinée, en faites je l'ai fait juste après. n'hésitez pas laché vos coms.

la vache son surnom préférée

Si vous croisez cette fille fuyez, attention à présent elle a les cheuveux longs, nn je rigole, c'est ma meilleur amie elle a peut être un gros nez et est un peu folle mais je l'aime bien comme çà (bon c vrai la foto l'arrange pas mais il ne faut bien évidemment pas lui dire ,donc top secret.

La femme enraciné


je sait elle est un peu spéciale, et elle est pas blonde mais blanche .

Dessin

voici encore l'un des dessins que j'ai réalisé ce week end.

une autre nouvelle

Dernier quart d’heure
La pluie s'abat avec fureur sur le sombre paysage Londonien. Le vent arrache çà et là de jeunes arbres, des fleurs, des feuilles...
Une couche nuageuse menaçante a engloutit goulûment la fébrile lune d’automne.
Les rues étroites de Londres serpentent le long des demeures et bâtisses centenaires. Au loin résonnent le pas des chevaux épuisés de leur journée de dur labeur.
Une femme, entourée d’un épais manteau de fourrure, se dirige d’un pas décidé vers sa chaleureuse demeure. Plus un bruit. Les vieux réverbères de la ruelle émettent une lumière livide. Elle passe de la lumière à l’ombre et de l’ombre à la lumière. Des pas . Qui ne sont pas les siens. OMBRE. Les pas la suivent. LUMIÈRE. Elle fait volte face. Personne. OMBRE.
Plus de bruit. Elle reprend sa route. Les pas reprirent. LUMIÈRE. Elle accélère le pas, les pas s’accélèrent. OMBRE. Une sueur froide parcours son corps gras de bourgeoise. LUMIÈRE.
Le vent reprend de plus belle, son chapeau ne peut résister et s’envole. OMBRE. Elle se retourne, et tente de le rattraper. Une silhouette. Elle se met à courir. LUMIÈRE. Elle pleure, que deviendrait les soirée mondaines sans elle. Elle veut crier mais elle n’en a pas la force. OMBRE.
Elle trébuche. Il s’approche... LUMIÉRE
A son réveil un goût âpre coule dans son gosier obèse, est-ce le sang? oui.
OMBRE

j'écris également des nouvelles

voici l'une des mes nouvelles, laissez des commentaires n'hésitez pas surtout:
Faut-il un sens à la vie ?
Seule comme à mon habitude, respirant l'air frais de la pièce, allongée dans le lit douillet je dévore du Dickens, du Voltaire, du Diderot. J'écoute du Chopin, du Mozart, du Bach.
En l'espace d'un instant ma vie n'est plus qu'un vague souvenir. Je suis Candide face à l'horreur de la guerre, Mozart, virtuose de la musique.
Le public m'acclame, le lecteur pleur sur mon sort.
Des pas résonnent sur la pelouse, le parquet, le carrelage. Qui? Ma mère? Venue me tourmenter comme à son habitude. Morte, elle vient encore me pourrir l ‘existence. Je ne ferai pas la même erreur avec mes enfants. OH, c’est vrai je n’en ai pas .
Au plafond, accroché à l’ampoule menaçante de céder, dort un immense aigle royale. Il pleur, il sourit, il meurt, il vit.
Le plancher râle il a soif, il se dessèche, pleur les jours où il était arbres.
La lampe de chevet s’ennuie, elle s’allume, elle s’éteint, curieuse, elle escalade mon corps frêle pour se plonger dans ma lecture.
Les pages blanches s’enchaînent l’une après l’autre.
Un déclic dans la serrure. C’est l’heure de la visite quotidienne de mon père. Je suis heureuse, lui détruit. Détruit par l’alcool, la dépression, les remords. Mais pourquoi, puisque je lui répète que je suis dans mon élément.
Je suis à mon aise dans ce nid douillet.
Il est vrai que avoir les bras croisé et attaché dans le dos et recevoir la visite de médecin exécrable n’est pas agréable mais les murs matelassé de ma prison sont si confortables.

Encore et encore


Voilà celui-ci est mon préféré, j'adore dessiner les ours en peluche, je me perfectionne de plus en plus pour lui donner une expressions et du relief, dites moi ce que vous en pensez bien évidemment et dites moi les éléments que vous trouvez mal fait.

Dessins, fruit de l'imagination de ce magnifique week end, euh, pluvieux.


je sais que ce dessin est similaire au dessins de l'article suivant mais je le trouve plus interressant au niveau de l'ombrage, le suivant ressort plus car je l'ai terminé au feutre noir, dites moi ce que vous pensez de celui-ci et si il vous parait mieux que le suivant.

une fin de semaine pleine d'inspiration


bonjours je suis heureux de vous acceuillir sur mon nouveau blog, pour ceux qui me connaissent peu ou pas, je suis fanas de dessin et d'écriture de nouvelles essentiellement .
Voici l'un de mes dessins à droite, dites moi franchement ce que vous en pensez, et si vous n'aimez pas, ne vous enfuiyez pas svp.