La forêt
Le vent glacial pénètre, violemment, les épaisses murailles végétales . Les arbres au premier front se balancent dangereusement ,prés à céder sous leur propre poids.
On marche. Le bruissement des feuilles est le seul bruit perceptible dans l‘immense forteresse. Pas un mouvement. Pas un souffle. La mort est aux aguets.
On marche. Les nuages, bas, recouvrent d’un léger voile blancs les sentiers forestiers. La pluie est drue, les plantes croulent sous le poids de l’eau. Le chasseur attend.
On marche. Les feuilles mortes recouvrent d’un épais manteaux la fange profonde. Il flotte ,dans l’air, une légère odeur de cèpes, de girolles, de myrtilles. Ici, l’enivrant parfum de la mort est à peine perceptible.
On marche. Il y a sur le sol une alliance. Pauvre femme. On peut ouïr encore ses vaines lamentations. Et lui, il pense « violer, tuer, cacher, fuir, recommencer ». Quelle magnifique tombeau !!!
« On marche..., mais sur quoi ? »
dimanche 26 août 2007
re bis
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